La gestion des déchets radioactifs: un problème commun

Il est dans l'intérêt de tous les pays européens que la recherche et le développement (R&D) continue à s'intéresser à la gestion des déchets nucléaires. La clé pour l'amélioration de la coopération est la plateforme IGD-TP (Implementing Geological Disposal of Radioactive Waste Technology Platform) soutenue par l'UE.

La plupart des pays européens qui comptent des centrales nucléaires ou des réacteurs de recherche disposent de programmes de gestion des déchets. Toutefois, ces programmes sont financés différemment au sein de l'UE. Une autre différence importante réside dans leur statut actuel qui varie grandement.

IGD-TP a été lancé en 2009 et compte actuellement 115 organisations participantes. Collectivement, ils encouragent l'établissement de programmes de gestion des déchets qui intègrent l'évacuation géologique comme option préférée pour le combustible consommé, les déchets de haut niveau et d'autres déchets radioactifs à période longue.

Le projet SECIGD2, financé par l'UE, a été initié pour approfondir l'intégration et faciliter l'accès à l'expertise et à la technologie pour une implémentation rapide des premières installations d'évacuation géologique. Il succède au projet SECIGD qui a donné un Agenda stratégique de recherche (ASR) pour consultation publique.

L'ARS identifie les sujets clés de R&D qui ont le potentiel d'accélérer l'implémentation de l'entrepôt géologique via une meilleure coopération en Europe. Il est clair que l'IGD-TP a initié un moyen systématique de coordonner la recherche sur la gestion des déchets nucléaires.

SECIGD2 apporte un soutien aux activités de secrétariat de la Plateforme technologique sur la période 2013-2015. En particulier, des forums d'échange annuels et des conférences de géoévacuation IGD-TP sont organisés pour servir de catalyseurs pour le développement d'un consensus chez les intervenants d'un large éventail de contextes.

Les organisations de gestion des déchets, les centres de recherche, les organisations universitaires et non gouvernementales ont la possibilité d'exprimer leurs opinions et donc de lancer des activités communes. Dans le même temps, les partenariats entre les universités et les instituts de recherche sont encouragés afin de créer des masses critiques pour la recherche et pour la formation.

Outre la formation de spécialistes dans tous les domaines de la génération de puissance nucléaire, le secrétariat de l'IGD-TP aborde le besoin de bien informer le public. Les derniers développements peuvent être suivis sur le site public dédié site web qui est régulièrement mis à jour.

publié: 2015-09-03
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