Lorsque les cellules sont menacées, par exemple par une infection virale, des capteurs spéciaux sont activés pour relancer le système immunitaire. Aujourd''hui, de nouvelles techniques génétiques améliorent nos connaissances sur le déroulement réel de ce mécanisme de réponse.
La maladie d''Alzheimer étant associée à des symptômes très variés, généralement observés dans le comportement et les activités des patients, un traitement efficace et rapide se fait encore désespérément attendre. Un projet financé par l''UE a contribué à capturer des images mettant en évidence les changements à l''œuvre dans le cerveau des patients d''âges divers atteints d''Alzheimer, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de diagnostic et de traitement.
Avec environ 100 millions de chats domestiques en Europe, le chat est très probablement l''animal de compagnie le plus populaire. Toutefois, même si tout nous incite à privilégier leur bien-être, et donc le nôtre, peu de recherches ont été menées jusqu''à présent sur leur socialisation précoce.
Il n''y a pas si longtemps, aucun microscope ne permettait de voir des images de moins de 200 nanomètres. Le domaine relativement nouveau de la nanoscopie a changé la donne grâce au projet NANOSCOPY financé par l''UE qui a ouvert la voie.
La kératite à Acanthamoeba (KA) est une maladie relativement peu connue qui affecte moins de 0,1 habitant de l''UE sur 10 000. Des preuves suggèrent cependant que son incidence augmente. Ce marché est trop restreint pour les entreprises pharmaceutiques, mais un consortium financé par l''UE a pu conclure avec succès un essai clinique de phase I sur l''utilisation du PHMB pour traiter la KA, ce qui permettrait d''éviter une cécité ou une déficience visuelle chez les patients atteints.
On sait que les microbes présents dans les fermes protègent de l''asthme et des allergies. Les immunologues viennent de découvrir que les animaux de la ferme eux-mêmes fournissent également une protection contre l''inflammation des tissus pulmonaires, offrant des possibilités pour de nouveaux traitements.
Notre cerveau peut générer de nouvelles cellules à l''âge adulte. Pour que cette connaissance puisse contribuer à lutter contre les maladies neurodégénératives, il faut mieux comprendre les mécanismes sous-jacents. C''est dans ce but qu''une nouvelle étude, basée sur des recherches financées par l''UE, éclaircit un peu plus le rôle de la protéine APP dans la neuroplasticité.
Des chercheurs en partie soutenus par le projet RE-AGEING, financé par l''UE, proposent des études de prévision de la population qui encouragent les sociétés à abandonner les mesures dépassées du vieillissement pour commencer à catégoriser en fonction de la façon de vivre.
L''annonce en début de mois du fait qu''une équipe de chercheurs américains et sud-coréens est parvenue à modifier, dans des embryons, l''ADN à l''origine d''une maladie, est considéré à l''unanimité comme une étape clé dans la révolution génétique longtemps promise en médecine. Toutefois, malgré la reconnaissance de cet accomplissement, des voix s''élèvent pour partager des visions utopiques et dystopiques désormais familières. Mais ces différentes perspectives empêchent-elles toute réflexion mesurée sur l''avancée réalisée?
Une nouvelle recherche menée par l''Université de Columbia à l''aide d''ensembles de données multiples, dont celles collectées auprès de trois projets complets financés par l''UE se concentrant sur le vieillissement, a souligné la façon dont le fonctionnement cognitif des femmes s''améliore dans des pays qui mettent l''accent sur l''importance de l''égalité des genres.
Une nouvelle recherche inquiétante suggère que le nombre de spermatozoïdes chez les hommes occidentaux a plus que diminué de moitié entre 1972 et 2011, une moyenne de 1,4 % par an. Les scientifiques restent encore incertains quant à la cause de cette impressionnante baisse mais ils estiment que leurs découvertes doivent être prises au sérieux et qu''il faut agir afin de traiter ce qui pourrait devenir une crise de santé publique majeure.
Une étude qui utilise la stimulation cérébrale électrique démontre que lorsqu''il s''agit de créativité, trop de connaissances peuvent être nuisibles.
Elles sont présentes au-dessus de nous dans les particules de glace et les gouttelettes des nuages, en dessous de nous dans les roches et les champs de pétrole, et même à l''intérieur de nous, contribuant à l''administration de médicaments. Mais, malgré leur omniprésence, nous savions jusqu''à présent peu de choses sur la surface de ces minuscules gouttelettes d''eau.
Deux études récemment publiées ont montré que la consommation régulière de café - au moins trois tasses - conduit à un risque atténué d''attaque cérébrale, de maladies cardiaques, de maladies hépatiques et peut stimuler l''immunité et prolonger votre durée de vie. Néanmoins, il reste encore à prouver que c''est bien le café lui-même qui protège de ces maladies, ou si c''est le mode de vie des consommateurs réguliers de café qui est tout simplement plus sain que celui des non consommateurs.
Les récentes analyses archéologiques effectuées sur des réserves d''ocre trouvées en Éthiopie se fondent sur un ancien projet financé par l''UE qui a découvert que l''utilisation des symboles par l''homo sapiens a commencé plus tôt que ce que l''on imaginait
Utilisant des impulsions lumineuses pour créer une résonance dans les circuits cellulaires de mammifères, le projet R''BIRTH financé par l''UE est parvenu à activer et désactiver des voies de signalisation, et espère maintenant que ses résultats ouvriront la voie au traitement des maladies neurologiques dégénératives.
Pendant des décennies, les scientifiques ont pensé qu''il était impossible d''extraire l''ADN de momies de l''Égypte antique. Une équipe internationale de scientifiques a réfuté cette théorie et a pu séquencer les génomes de 90 momies de l''Égypte ancienne, révélant que le patrimoine génétique des anciens égyptiens présente beaucoup plus de similitudes avec celui des peuples du Levant moderne, qu''avec celui des Égyptiens d''aujourd''hui.
La mise en place de barrières sur les rivières d''Europe peut améliorer la pêche, être une source d''énergie et réduire le passage des espèces invasives, mais peut également être un risque d''inondation, interférer avec les modèles de migration et fragmenter les habitats. Quelle est donc la meilleure approche pour reconnecter nos fleuves? Un projet financé par l''UE offre quelques réponses.
Un nouveau projet de recherche en partie financé par l''UE, FLIACT, a montré que les bactéries intestinales «parlent» au cerveau pour contrôler les choix alimentaires, identifiant ainsi deux espèces spécifiques de bactéries qui ont un impact sur des décisions alimentaires chez l''animal.
Identifier les facteurs environnementaux qui influencent le peuplement larvaire est crucial pour comprendre la dynamique de la population des invertébrés marins. La recherche financée par l''UE alimente une nouvelle étude prenant en compte trois facteurs environnementaux dans le but de prévoir la présence et l''intensité larvaires.
Une nouvelle étude a montré que les personnes bilingues perçoivent le temps différemment selon le contexte linguistique dans lequel elles évaluent la durée des évènements.
Des agneaux prématurés ont été maintenus en vie pendant plusieurs semaines en utilisant des utérus artificiels ressemblant à des sacs en plastique. On espère que cette avancée permettra un jour aux bébés prématurés de bénéficier d''une meilleure chance de survie.
Des chercheurs ont découvert par hasard comment les larves de fausse teigne, élevées et commercialisées comme appât pour la pêche, ont la capacité de biodégrader le polyéthylène. Il se pourrait que ces petites bêtes, en dévorant nos déchets, deviennent une arme redoutable contre la pollution de l''environnement.
La bronchite et la pneumonie peuvent être dangereuses, mais en étudiant la structure génétique des bactéries qui en sont à l''origine, des scientifiques financés par l''UE ont pu mieux comprendre comment fonctionnent les gènes. Leur recherche suggère que l''ADN est organisé de la même façon dans tous les organismes vivants, une découverte qui pourrait être la clé de nouveaux vaccins et thérapies médicamenteuses.
Une nouvelle étude se fondant sur les travaux du projet ERA à financement européen et soutenue par deux autres projets, découvre des preuves supplémentaires du fait qu''un régime alimentaire strict prolonge l''espérance de vie, tout en retardant et en évitant les problèmes de santé liés à l''âge.