La nutrition contre la toxicité des nanoparticules

Nanoparticle and nanotechnology
Nanoparticle and nanotechnology
By CILAS (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons

Il y a un besoin urgent d'informations concernant les effets potentiels dangereux sur la santé humaine des nanoparticules fabriquées. Le partenaire des bourses intra-européennes (IEF) s'est penché sur la façon dont la nutrition peut protéger de la toxicité des nanoparticules.

La nanotechnologie a rapidement intégré nos vies, promettant de révolutionner les soins de santé et les produits des consommateurs. Les propriétés physicochimiques uniques des nanoparticules les rendent idéales pour de nombreuses applications.

Des preuves expérimentales indiquent que les nanoparticules provoquent la cytotoxicité, le stress oxydatif, la génotoxicité et des réactions inflammatoires, des réactions pouvant conduire à des maladies cardiovasculaires. Cependant, aucune mesure de protection contre les lésions provoquées par les nanoparticules n'a été proposée.

Dans un effort de répondre à cela, le projet NANOMEGA, financé par l'UE, s'est penché sur les mécanismes moléculaires à l'origine des nanoparticules d'argent et la toxicité du dioxyde de titane. L'étude s'est concentrée sur le stress oxydatif et son rôle dans l'activation des voies de signalisation associées à l'altération et à la réparation de l'ADN. De plus, le consortium a exploré l'impact de la nutrition et notamment un régime riche en acides gras oméga-3 comme mesure de protection contre la toxicité des nanoparticules.

Le partenaire de NANOMEGA a observé que les nanoparticules d'argent régulent les dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) au sein des cellules, un contributeur principal du stress oxydatif. La capacité des nanoparticules à lier les métaux associés à leur chimie de surface pourrait directement induire la formation de DRO. Sinon, les nanoparticules pourraient causer la toxicité en interférant avec la fonction des oxydases NADPH productrices de ROS. En ce qui concerne l'altération de l'ADN, les expériences ont permis d'identifier quelles molécules sont importantes pour sa réparation à la suite de la toxicité de la nanoparticule.

La découverte clé de l'étude NANOMEGA était celle de l'addition de l'acide gras DHA qui a considérablement réduit les lésions d'ADN induites par la nanoparticule. Cela a été accompli en augmentant l'expression des enzymes de réparation de l'ADN ce qui a, par conséquent, amélioré la viabilité totale.

Ensemble, les découvertes NANOMEGA forment une image du mécanisme de la toxicité provoquée par les nanoparticules. De façon plus importante, des interventions ont été proposées pour la première fois afin de minimiser les effets secondaires et la sécurité de la nanotechnologie a été améliorée.

publié: 2015-04-01
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