
Le thymus joue un rôle essentiel dans le développement de notre système immunitaire en produisant des cellules immunes importantes. Pourtant, cet organe essentiel se détériore avec l'âge et est très sensible, notamment en cas de greffe. En effet, les personnes âgées, notamment, sont plus sensibles aux infections comme la grippe, et les personnes ayant subi une greffe de la moelle osseuse comme traitement contre un cancer hématologique, par exemple, peuvent souffrir de lésions au niveau du thymus qui peuvent affaiblir leur système immunitaire.

Le cancer est l'une des maladies les plus problématiques pour la médecine. Rien qu'au Royaume-Uni, on compte chaque année 300 000 nouveaux cas, conduisant à près de 2 millions d'opérations chirurgicales par an. Grâce à un financement du CER, le Dr Zoltán Takáts de l'Imperial College London a mis au point un scalpel «intelligent» capable de «sentir» les tissus qu'il découpe, révolutionnant ainsi le traitement du cancer, l'analyse des aliments et des médicaments ou encore la recherche sur le «microbiome» humain.

Comme pour les animaux, les nerfs olfactifs des écrevisses sont continuellement exposés à une détérioration potentielle et doivent être restaurés. La solution de l'écrevisse est donc de créer une «pouponnière» pour les neurones immatures, une sorte d'amas à la base du cerveau que l'on appelle la niche.

Les «cardiopathies ischémiques» (IHD, pour ischaemic heart disease) étaient responsables de 12 % des décès dans les pays de l'OCDE en 2011. La maladie, qui provoque un appauvrissement de l'approvisionnement en sang au coeur, endommage progressivement les tissus cardiaques.
L'introduction de l'angioplastie et de prothèses a permis de réduire les taux de mortalité précoce, mais le manque de solutions visant à réparer le tissu endommagé provoque souvent que le rétablissement initial du patient soit suivi d'un remodelage cardiaque et d'une insuffisance cardiaque chronique. Le seul remède pour l'insuffisance cardiaque est la greffe du coeur, mais peu de patients ont la chance de trouver un donneur compatible à temps.

Le paludisme tue plus d'un million de personnes par an. La nouvelle technique d'une équipe de l'Imperial College de Londres implique l'injection d'un gène dans les moustiques qui ferait en sorte que la vaste majorité de leur progéniture soit des mâles. Selon le journal The Guardian, à terme cela pourrait mener à un déclin dramatique de la population en l'espace de six générations au fur et à mesure où les femelles disparaîtraient.

Depuis le début de l'épidémie du VIH, près de 75 millions de personnes ont été infectées et déjà 36 millions de personnes sont mortes de l'infection au VIH. En 2012, un total de 29 000 nouveaux cas ont été rapportés dans l'UE et dans l'Espace économique européen. Plusieurs médias ont rapporté que des chercheurs ont découvert une méthode visant à utiliser le virus dans la lutte contre les maladies héréditaires, et à long terme, contre l'infection du VIH.