Médecine, santé

Le système nerveux, composé du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs, contrôle les fonctions du corps. Par contre, en cas de problème, les conséquences peuvent être graves pour la personne concernée, affectant ses capacités de se mouvoir, de parler ou d'apprendre. Puisque les maladies neurologiques (qui affectent le cerveau) sont plus répandues parmi les personnes âgées, leur prévalence augmente à mesure que l'espérance de vie se prolonge.
Une recherche financée par l'UE suggère que la manipulation des cellules souches (CS) pourrait contribuer à la réparation des tissus musculaires endommagés. Étant donné les nombreuses maladies dégénératives et liées à l'âge qui affectent la société de nos jours, cette recherche pourrait représenter une véritable percée dans le domaine des soins de santé.
Les personnes atteintes de graves handicaps physiques sont incapables d'accomplir les tâches de tous les jours que la plupart d'entre nous font sans même y penser. Et pourtant ce n'est pas la volonté qui leur manque. Mais les choses changent, grâce à des projets européens comme TOBI (Tools for Brain-Computer Interaction). Rien que par la force de la pensée, des personnes à mobilité réduite ont pu écrire des e-mails et même récupérer le contrôle de membres paralysés.
La maladie ne connaît pas de frontière, ce qui devrait également être le cas de la recherche dans le domaine de la santé. En effet, les problèmes de santé mondiaux impliquent des efforts à l'échelle mondiale. La collaboration transnationale, le partage des connaissances et des ressources et la résolution des problèmes communs sont des principes importants qui constituent une force déterminante pour la recherche et l'innovation européennes dans le domaine de la santé. Aussi, le projet EU-LAC HEALTH constitue-t-il un excellent exemple. Lancé en octobre 2011, le projet, coordonné par l'Institut national espagnol de santé Carlos III, vise à établir une coopération dans le domaine de la recherche de la santé mondiale.
Comment les cellules de pression peuvent-elles aider à résoudre le problème croissant des maladies dégénératives telles que la maladie d'Alzheimer? C'est l'une des questions auxquelles le nouveau projet financé par NMI3 tentera de répondre.
Le dopage dans le sport ne date pas d'hier. Les athlètes de la Grèce antique consommaient des potions stimulantes pour se fortifier. La strychnine, la caféine, la cocaïne et l'alcool étaient régulièrement utilisés par les cyclistes du XIXe siècle. Thomas Hicks, champion du marathon des Jeux olympiques de 1904, a remporté la course à renfort d'oeuf cru, d'injections de strychnine et de doses de brandy administrées pendant l'effort. Au cours du XXe siècle, le dopage est devenu de plus en plus répandu, conduisant non seulement à une concurrence déloyale mais également aux décès tragiques d'athlètes de haut niveau. L'Agence mondiale antidopage (AMA) a été créée il y a 15 ans avec la mission de promouvoir, de coordonner et de surveiller la lutte contre le dopage dans le monde du sport.
En Europe, on connaît mal les «maladies négligées» comme les trypanosomiases. Pourtant, dans des pays tels que le Brésil ou le Soudan, ces maladies sont endémiques.
Une recherche en cours montre que la réduction de la consommation actuelle de sel à six grammes par jour permettrait d'éviter près de 6% des attaques cardiaques. Mais il incombe non seulement aux consommateurs, mais également aux fabricants de denrées alimentaires de réduire la teneur en sel de leurs repas. C'est exactement ce que le projet PROCURED tente d'accomplir.
La santé mentale fait partie intégrante de la santé, et les bases d'une bonne santé mentale sont définies dès l'enfance et l'adolescence. De nombreux problèmes de santé mentale développés pendant les jeunes années augmentent avec l'âge et affectent non seulement l'individu, mais également sa famille et la société dans son ensemble. La majorité des jeunes Européens semble bénéficier d'une bonne santé mentale, et pourtant 20% des enfants et des adolescents souffrent de problèmes développementaux, émotionnels ou comportementaux et environ 12% souffrent d'un trouble mental cliniquement diagnostiqué. Ce chiffre ne tient compte que des jeunes ayant été diagnostiqués, mais beaucoup d'autres sont considérés comme étant «à risque».
En Europe, plus de 55 millions de personnes sont atteintes du diabète, chiffre qui devrait atteindre les 64 millions d'ici 2030. Actuellement, la guérison est impossible, mais le diabète de type 1 peut être traité en transplantant des cellules d'îlots pancréatiques, voire un pancréas entier venant d'un donneur. Malheureusement, le nombre de patients diabétiques dépasse de très loin celui de donneurs. Les cellules souches pourraient être d'une importance majeure pour combler cet écart.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus a énormément contribué à la réduction du nombre de cas et du taux de mortalité liée à la maladie. Aujourd'hui, une étude du Karolinska Institutet suggère que le test de dépistage du papillomavirus (HPV) pourrait permettre de laisser s'écouler une plus longue période entre chaque dépistage par rapport aux tests cellulaires.
Et si, dans quelques années, les chirurgiens étaient réservés aux opérations les plus délicates, laissant des robots se charger des tâches plus simples? Ce futur pas si irréaliste est le rêve du Dr Paolo Fiorini, coordinateur du projet EUROSURGE qui cible la commercialisation de nouvelles technologies dans ce secteur.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète touche environ 10% de la population mondiale. La maladie impose une lourde charge financière sur les systèmes de soins de santé, et mène par ailleurs au décès précoce et à une qualité de vie médiocre pour les personnes atteintes. Cependant, les patients et les professionnels de la santé pourront désormais collaborer pour assurer une meilleure gestion de la maladie.
En Europe, les services médicaux et sociaux deviennent de plus en plus complexes et coûteux. En outre, la fourniture de services efficaces et économiques devient de plus en plus difficile à cause de la population vieillissante, de la diversité des objectifs, des acteurs privés et informels, et de la multitude des systèmes et des technologies de la télésanté (ou e-santé). Une équipe de chercheurs et de praticiens financée par l'UE contribue à améliorer ces services.
L'insuffisance rénale terminale (IRT) constitue un véritable problème de santé publique mondial. En effet, on estime à environ 2,4 millions le nombre de patients sous dialyse. Le nombre de nouveaux cas par an s'élève à 7-8% en raison du vieillissement de la population et de la prévalence accrue du diabète. Le projet NEPHRON+ améliore la vie des patients en développant un rein artificiel portable fonctionnel, assisté par les technologies de l'information et de la communication pour un contrôle à distance.
Le thymus joue un rôle essentiel dans le développement de notre système immunitaire en produisant des cellules immunes importantes. Pourtant, cet organe essentiel se détériore avec l'âge et est très sensible, notamment en cas de greffe. En effet, les personnes âgées, notamment, sont plus sensibles aux infections comme la grippe, et les personnes ayant subi une greffe de la moelle osseuse comme traitement contre un cancer hématologique, par exemple, peuvent souffrir de lésions au niveau du thymus qui peuvent affaiblir leur système immunitaire.
Le cancer est l'une des maladies les plus problématiques pour la médecine. Rien qu'au Royaume-Uni, on compte chaque année 300 000 nouveaux cas, conduisant à près de 2 millions d'opérations chirurgicales par an. Grâce à un financement du CER, le Dr Zoltán Takáts de l'Imperial College London a mis au point un scalpel «intelligent» capable de «sentir» les tissus qu'il découpe, révolutionnant ainsi le traitement du cancer, l'analyse des aliments et des médicaments ou encore la recherche sur le «microbiome» humain.
Comme pour les animaux, les nerfs olfactifs des écrevisses sont continuellement exposés à une détérioration potentielle et doivent être restaurés. La solution de l'écrevisse est donc de créer une «pouponnière» pour les neurones immatures, une sorte d'amas à la base du cerveau que l'on appelle la niche.
Les «cardiopathies ischémiques» (IHD, pour ischaemic heart disease) étaient responsables de 12 % des décès dans les pays de l'OCDE en 2011. La maladie, qui provoque un appauvrissement de l'approvisionnement en sang au coeur, endommage progressivement les tissus cardiaques.
L'introduction de l'angioplastie et de prothèses a permis de réduire les taux de mortalité précoce, mais le manque de solutions visant à réparer le tissu endommagé provoque souvent que le rétablissement initial du patient soit suivi d'un remodelage cardiaque et d'une insuffisance cardiaque chronique. Le seul remède pour l'insuffisance cardiaque est la greffe du coeur, mais peu de patients ont la chance de trouver un donneur compatible à temps.
Le paludisme tue plus d'un million de personnes par an. La nouvelle technique d'une équipe de l'Imperial College de Londres implique l'injection d'un gène dans les moustiques qui ferait en sorte que la vaste majorité de leur progéniture soit des mâles. Selon le journal The Guardian, à terme cela pourrait mener à un déclin dramatique de la population en l'espace de six générations au fur et à mesure où les femelles disparaîtraient.
Depuis le début de l'épidémie du VIH, près de 75 millions de personnes ont été infectées et déjà 36 millions de personnes sont mortes de l'infection au VIH. En 2012, un total de 29 000 nouveaux cas ont été rapportés dans l'UE et dans l'Espace économique européen. Plusieurs médias ont rapporté que des chercheurs ont découvert une méthode visant à utiliser le virus dans la lutte contre les maladies héréditaires, et à long terme, contre l'infection du VIH.
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